Forêt du Cranou et Rumengol
Cette semaine encore, au moment de choisir notre destination, j'ai délaissé le bord de mer. Pas à cause de la foule et des règles pas toujours claires, mais pour être sûre de trouver de l'ombre ! Nous résistons tous les trois plutôt bien à la chaleur, mais nous n'avons pas spécialement envie de nous exposer au soleil. Alors la forêt du Cranou m'est apparue comme un bon choix, même si je n'ai pas réussi à trouver de circuit. Nous avons donc fait un aller-retour.
Tout d'abord nous avons marché sur cette autoroute forestière.
La forêt du Cranou est la plus grande du Finistère. On y trouve essentiellement des chênes et des hêtres. Elle était autrefois exploitée pour fournir du bois pour la Marine de Brest. Ces troncs ne seront jamais des mats, mais ils en ont la fierté et la droiture !
Après ce pont, un chemin plus petit et plus humide au bord du ruisseau du Pont-Rouge, qui devient ensuite la rivière du Faou.
En remontant nous avons retrouvé un paysage plus champêtre. Quelqu'un sait à quoi correspond la coupe dans la forêt ? Projet de ligne à haute tension peut-être ?
Après cette belle balade, avec une température idéale, nous nous sommes arrêtés à Rumengol pour découvrir l'église. Waou ! Judikael est entré un peu avant moi, quand je l'ai rejoint il avait encore la bouche ouverte de ravissement.
Un chef d'oeuvre magnifiquement restauré !
Regardez-moi la délicatesse des personnages de cette cène !
Notre-Dame de Rumengol a exaucé de nombreuses prières.
En breton aussi !
Le nom de Rumengol viendrait de "Run" qui veut dire "tertre". L'appellation n'est pas volée, et on a une très belle vue du village.
C'est ici que s'installent les fidèles pour le pardon. C'était un événement très important dans la vie des Catholiques finistériens. Il est encore bien fréquenté.