Qu'est-ce qu'on mange ?

Nous mangeons généralement dans les petits bouis-bouis de rue. En 2005, quand je suis arrivée à Bangkok, on mangeait facilement pour 25 bahts, ce qui, à l'époque ne représentait que 50 centimes. Maintenant les prix ont augmenté, notamment depuis la mise en plus d'un salaire minimum, et le baht est très haut par rapport à l'euro. Pour un plat riz/viande il faut compter 40 bahts minimum, ce qui fait 1,20€. Alors bien sûr, ça reste peu, par rapport aux prix français, mais en proportion, ça fait une grande différence !

Ici on voit en haut du riz frit au poulet (khao pad kai), en bas des grandes nouilles sautées à la sauce de soja (pad si ew). Ces plats sont préparés à la commande, et ce sont vraiment des incontournables de la cuisine de rue. A gauche ce sont des saucisses et une assiette (!) de sauce.

Ces plats-ci sont un peu moins courants, parce qu'ils sont mijotés. Du moins pour les currys (dommage, ce sont mes plats préférés !). L'assiette en bas à droite nous a été présentée comme du curry masaman, mais nos papilles sont formelles, c'était du curry "pong kari", c'est à dire à la poudre de curry, le curry indien qu'on utilise en France. En haut, du curry vert (kaeng khiao wan). Et à gauche du porc à l'ail (moo katiam). Ces plats coûtent aussi 40 bahts.

Le 24 décembre nous avons mangé dans un restaurant un peu plus chic, où les plats coûtent 80-100 bahts. John avait choisi une soupe de poisson, tandis que Judikael et moi avions opté pour du tom kha kai (soupe au lait de coco, citronnelle et galanga), un de nos plats préférés. Quand notre tom kha a fini par arriver (il avait été oublié), nous nous sommes rendus compte qu'ils avaient simplement rajouté du lait de coco dans la soupe de base, celle que John avait eue. Mais ce n'est pas ça du tom kha...

Deuxième épisode tom kha : nous voilà invités dans un resto très chic de Bangkok. Parmi les plats commandés, du tom kha. Eh  bien, il était raté, le lait avait coagulé.

Décidément ! Je crois que je vais ouvrir un restaurant de tom kha en Thaïlande, sans me vanter, le mien est meilleur que ce qu'on a eu à ces deux occasions !

Quelque chose qui ne nous déçoit pas, c'est le thé glacé, que ce soit en version thé vert ou thé traditionnel. Toujours un régal, à plusieurs centaines de calories...

Ici, un exemple de petit-déjeuner chez John.

Et un autre type de petit-déjeuner, à la chinoise : des baozi et du thé. John a appris à faire ces pains à la vapeur fourrés auprès de son oncle lors de notre séjour.

Comments

[Maguy]

Unan bennag zo oh adweled e genteliou-kegina 'm-eus aon ! Gand eur raktres bennag en e benn, eur wech distro e Breiz ? ;-)