Tops et flops du voyage

Sawatdee ka !

Nous sommes rentrés hier.  Et pour vous raconter un peu notre voyage, je fais une série de tops et flops. 

Les tops d'abord :

- les montagnes. Toujours aussi belles dans leurs nuances de vert !

- les fruits. Les parents étaient déjà fans, Judikael a lui aussi adoré tous les fruits que la Thaïlande offre aux palais gourmands. Il n'y a peut-être que la mangue qui n'a guère été à son goût. 

- les animaux. Judikael a adoré nourrir les poules et les cochons, observer les geckos et les poissons

- la propreté. C'était un des objectifs du voyage, apprendre la propreté à Judikael. Il s'est montré très coopératif et c'est bon, il est a priori propre de jour comme de nuit. 

- le thé thaï. Décidément, ma boisson préférée (et un autre amateur s'est déclaré, devinez qui !). Et un stand de boissons a ouvert dans le village !

- l'appartement qu'une ancienne collègue nous a prêté à Bangkok. Très bien situé près du métro aérien, et surtout avec une piscine à l'étage au-dessus. La classe ! 

Et puis les flops :

- le chinois. Malheureusement, les 3 mois de séparation ont été fatals aux compétences de Judikael, il a tout oublié sa langue paternelle. Il ne comprenait donc rien à ce qu'on lui racontait. Et ne lâchait pas d'une tong la seule personne avec qui il pouvait communiquer, sa mère ! Au détriment des autres, qui auraient aimé profiter plus de sa présence... Mais ça revient vite, et maintenant que John n'est plus pris par les travaux agricoles, il peut prendre le temps de revoir tout ça. 

- l'ennui. Ce n'est pas une surprise, je savais qu'il n'y a rien à faire dans le village de John. La distraction suprême était de se rendre à l'église où un petit coin est aménagé pour les enfants avec quelques jeux et livres. 

- le sommeil. Judikael, qui est au lit vers 20h30 en France ne s'endormait pas avant 22h30/23h. Pas à cause du décalage horaire, mais parce qu'il partageait notre lit. Si on le couchait tôt, il pouvait rester deux heures à se tourner et se retourner. Malgré des bonnes siestes, il a traîné un manque de sommeil pendant toutes les  vacances...

- les prix. Le salaire minimum a beaucoup augmenté ces dernières années, alors évidemment les prix ont suivi. Pas tous, mais difficile maintenant de manger pour 30 bahts (75 centimes) comme on le faisait il y a encore 2 ans à la campagne. Maintenant il vaut mieux compter sur un plat à un euro minimum, ce qui fait quand même 25% d'augmentation. 

- l'ambiance à Bangkok. Je ne sais pas si c'est dû aux problèmes politiques, mais j'ai trouvé que les Bangkokiens avaient moins d'entrain, que les sourires étaient plus rares. J'ai pensé que c'est peut-être parce que j'avais mis les Thaïs sur un piédestal, face à la froideur des Chinois, mais un copain installé à Bangkok m'a confirmé qu'il trouvait aussi que quelque chose avait changé.