On est arrivés !
Et voilà, nous avons retrouvé la Bretagne hier. Et sous le soleil, s'il vous plaît !
Tout s'est bien passé. Et pourtant ce n'était pas gagné. Première étape, le contrôle à l'immigration pour sortir de Chine. Pour économiser 200 yuans et deux visites au bureau, je n'avais pas transféré mon visa de mon ancien passeport au nouveau. On peut normalement présenter les deux, et un copain m'avait confirmé qu'il l'avait déjà fait, mais en Chine tout est possible. Là, aucun problème, l'officier aguerri a guidé son collègue plus jeune, et hop, au suivant.
Ensuite, peut-on ou non sortir des billets chinois du pays ? Je n'ai toujours pas la réponse officielle à la question, mais ça passe. Il faut dire que détecter des billets n'est pas évident. Et puis j'ai même pu faire passer de l'eau, alors !
Notre premier vol, Chengdu-Abu Dhabi était loin d'être plein, nous avons donc pu occuper 4 sièges pour 3, ce qui est fort appréciable (Judikael n'en ayant pas, normalement). Il n'a pas beaucoup dormi, mais il a été sage.
Nous retiendrons de notre passage à Abu Dhabi cette année que les caddies sont introuvables. Dommage quand on transporte beaucoup de bagages à main et que l'aéroport est grand. Heureusement Judikael a marché jusqu'à la porte d'embarquement, il n'avait jamais marché autant sans réclamer les bras. Il a été récompensé par l'espace enfants juste à côté de notre salle d'embarquement. Quoi de mieux qu'un petit tour de voiturette pour retrouver la forme à 2h du matin ? Ou 6h, heure de Chengdu.
On commence à s'installer dans l'avion. John regarde autour de lui. "Et m****, où est l'accordéon ?". Oublié en salle d'embarquement ! Impossible de ressortir de l'avion, mais un gentil steward va le chercher. "Voilà madame, mais je vais devoir vous demander de l'ouvrir pour vérifier que tout est en ordre". Oui, avec plaisir, tout ce que vous voulez !
Ce vol-là était presque complet, lui. Et l'hôtesse de Chengdu avait fait une opération un peu bizarre. Elle a changé mon siège pour que je sois au premier rang et aie plus d'espace. Mais John, lui, est resté à l'arrière... On aurait peut-être pu changer avec son voisin, mais comme ma place était entre 2 familles avec enfants, je n'ai pas osé demander au monsieur. Là encore Judikael n'est pas resté longtemps dans les bras de Morphée. Il y a trop de choses à voir dans un avion !
Nous sommes arrivés en avance à Paris, c'est assez rare pour être souligné. Après avoir récupéré nos bagages et être passé à la douane sans question aucune, nous voilà en quête du terminal 2G. Mais que l'aéroport Charles de Gaulle est mal foutu ! C'est un peu la honte pour la première destination touristique mondiale... Le chauffeur de la navette va me chercher des chariots, ça c'est sympa ! Une petite bouteille d'eau à 3,50 euros, et une petite frayeur. La borne d'enregistrement me dit que je dois payer 70 euros pour la valise de Judikael. Quoi ? Mais le papier m'indique qu'on peut avoir un bagage de 10 kg. Vérifiation faite, c'est la borne qui déconne, tout passe.
Paris-Brest. C'est un peu le vol de trop pour Judi qui est vraiment fatigué. Heureusement que j'ai des épisodes de Petit Ours Brun dans mon téléphone.
Arrivée à Brest sous le soleil, la tempête qu'on craignait s'est déjà éloignée. Judi remarque sa tata Gaga de l'autre côté de la vitre, il est tout fou. John récupère les bagages, on y va. Et on oublie la poussette... Pas grave, mamie la retrouvera quelques heures plus tard. Judikael s'endort à peine le moteur de la voiture allumé. 26 heures après le départ de notre appartement de Chengdu, on coupe la batterie !
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