Les Rias et Hennebont
Comme tous les ans, notre été a été rythmé par les spectacles d'arts de la rue organisés par Le Fourneau et/ou les villes de Brest et du Relecq. Nous avions récupéré le programme des Rias, grand festival du pays de Quimperlé, mais j'avais refusé de l'ouvrir, comme je savais que nous n'irions pas. Et puis, je me suis laissé tenter. Et un spectacle m'a tapé dans l'oeil : Héroïne, 4 heures de performance sur le thème de la justice (compagnie les Arts Oseurs). Ni une, ni deux, le temps étant de la partie, j'ai proposé à John et Judikael de passer le week-end dans le sud. Bien sûr ils étaient partants.
Nous sommes partis relativement tôt samedi matin (8h), notre spectacle commençant à 10h03. Jamais je ne regretterai d'avoir sacrifié une grasse matinée : le spectacle était époustouflant. Pendant 4 heures (avec quand même 30 minutes pour pique-niquer) nous avons été immergés dans un tribunal, à la rencontre des prévenus, des avocats, des juges, de la femme de ménage... C'était génial ! Musique, peinture, danse, de nombreux arts étaient réunis pour ce spectacle à 360°.
Ensuite nous nous sommes promenés à Quimperlé.
Judikael et moi y avions fait une escale l'année dernière, c'est avec plaisir que nous avons retrouvé cette jolie cité.
En soirée nous avons assisté à la dernière création de Dédale de clowns, une compagnie brestoise. Une heure de bric à brac et de rires à gorges déployées ! Il y a eu des larmes aussi, quand Piou-Piou est mort (je n'en dis pas plus, ceux qui verront le spectacle comprendront que réussir à faire pleurer la mort de Piou-Piou - même si Judikael est très sensible - est une sacrée performance !).
Nous avons énormément ri aussi pendant le troisième spectacle de notre journée quimperloise : Cowboy ou Indien, qui oppose deux frères, plutôt ennemis que Bisounours !
Aujourd'hui nous avons commencé la journée à Hennebont. Nous avons découvert la ville close grâce à un livret-jeu de l'office du tourisme. C'était très bien pour connaître la ville, mais les énigmes sont un peu trop difficiles.
L'entrée se fait par la porte Broérec, très remarquable !
Hennebont a été très endommagée en 1944, mais quelques maisons anciennes subsistent.
La maison du sénéchal. Il ne reste plus que 4 maisons à pans de bois.
Un bel hôtel particulier de la fin du XVIe.
Promenade digestive au bord du Blavet.
Puis direction la basilique Notre-Dame de Paradis. L'extérieur est joli et mérite bien ce nom.
Sauf le porche surdimensionné, qui fait un peu porte des enfers ! Judikael l'a comparé à une bouche avec des dents pointues.
Vitrail représentant Jeanne la Flamme, héroïne locale. Il s'agit en fait de Jeanne de Flandres, la femme de Jean de Montfort. Ils forment un des deux couples qui se battèrent pour la couronne de Bretagne lors de la guerre de succession. (1341-1364). Jeanne se réfugia à Hennebont alors que son époux était prisonnier à Paris. C'est son fils qui fut duc de Bretagne, sous le nom de Jean IV.
Nous avons terminé notre découverte d'Hennebont par une balade dans le jardin botanique. Judikael a apprécié la tyrolienne.
Après tout ça, direction la plage. J'avais choisi Le Pouldu, sans savoir qu'il s'y tenait un triathlon. Il y avait donc foule, mais nous avons quand même pu profiter de la plage (et des animations du car-podium...). Changer de plage aurait été trop difficile, certaines routes étant fermées pour laisser la place aux vélos, nous avions déjà eu de la chance d'arriver là sans problème !